
Bon nombre de personnes qui aiment les voyages appréhendent le fait de prendre l’avion avec leur(s) enfant(s). Il est vrai que cela peut faire peur, mais avec une bonne organisation, du lâcher-prise, de la zen-attitude et quelques conseils, le tour est joué ! 🧘♂️🧘♀️
La bonne organisation en amont, vous permettra de ne pas arriver stressé à l’aéroport, et d’aborder l’attente et le vol plus sereinement. Généralement, pour les habitués des voyages, les enfants qui vont pleurer dans l’avion, on les reconnait dès l’enregistrement à l’aéroport : leurs parents sont stressés, et commencent à s’énerver. Alors on respire un bon coup et tout ira bien !
Prêt au décollage ? C’est parti pour l’organisation à penser en amont.
De prime abord et la plus importante des choses à faire quand on prévoit un voyage en avion avec son enfant est de faire des papiers d’identités en son nom (si ce n’est pas déjà fait). Il y a quelques années, et cette pratique a du mal a disparaître des mémoires, il était possible de prendre l’avion avec son enfant uniquement grâce au livret de famille. Aujourd’hui ce n’est plus accepté et au risque de vous voir refuser l’embarquement il faut un papier d’identité à votre enfant. Carte Nationale d’Identité pour les vols intérieurs en France ou pour les pays de l’UE (à demander en mairie, validité 10 ans pour les mineurs, et gratuite) ou un passeport pour les voyages hors UE (17€, validité de 5 ans, à demander en mairie également). Faites les démarches le plus tôt possible, selon les régions, les délais sont très longs, parfois plusieurs mois avant d’avoir le premier rendez-vous. Les photos d’identité peuvent être fait en photomaton si l’enfant tient bien assis, mais également chez le photographe, surtout pour des nourrissons.
Maintenant que les papiers sont prêts, vous pouvez acheter votre billet d’avion : Sachez que le vol est « gratuit » pour les enfants de moins de 2 ans, parce qu’ils voyageront sur vos genoux. Il n’ont pas de place attitrée, sauf si vous décidez d’en payer une. Pour les vols courts-courriers (voyage avec peu d’heures de vol) le billet des moins de deux ans est généralement gratuit. Sur les vols longs-courriers, des taxes d’aéroport peuvent être appliquées.
Super, vous vous êtes lancés, intéressons nous maintenant à l’élaboration du sac à langer qu’on emmènera dans l’avion. L’objectif n°1 est de ne rien oublier et de prendre que des choses pratiques, compactes, que vous allez pouvoir transporter et chercher rapidement. L’important du choix du sac à langer pratique est d’ores et déjà primordial. Voici celui qui nous suit partout désormais, avec ses multiples rangements, il est le sac à dos à langer idéal à un prix défiant toute concurrence acheté 15€ sur Wish avec une très bonne qualité, il nous suit partout et a mille et un rangements (🙊..)
Dans notre sac il y a :
- Nourriture et boissons en illimité (il n’y a aucune restriction quand il s’agit de bébé) : Pom’potes, gâteaux à sachets individuels, lait, eau, fruits à grignoter
- Nouveaux jeux : des choses qu’ils ne connaissent pas pour qu’ils découvrent plus longtemps à donner un par un pour avoir de quoi faire tourner quand ils se lassent ; nouveaux petits livres à lire, aquadoodle de poche, coloriages, gommettes, et la Lunii avec de nouvelles histoires à écouter.
- 1 Doudou (avec son double dans la valise en cas de perte durant le transport)
- 2 Biberons : pour l’eau et le lait ou pour nous éviter de devoir laver le premier à tout prix lors d’une faim pressée + Boites doseuses de lait préalablement calculées en fonction du nombre d’heures de vol et attente avant-après + Thermos avec eau chauffée à très haute température à l’aéroport pour tenir le chaud tout le voyage (possibilité de faire chauffer les biberons au bain-maire dans l’avion mais il faut anticiper car cela est très long, pas toujours évident quand bébé a faim.. tout de suite).
- 1 petite serviette éponge : afin de ne pas poser bébé sur le plastique des tables à langer low-cost des avions ou des WC des aéroports.
- Couches : on en prend toujours une bonne dizaine, ce n’est pas ce qui prend le plus de place et il vaut mieux en avoir trop que pas assez ce genre de choses.
- 1 paquet de lingettes jetables : vraiment trop pratique en voyage.
- 1 tenue de rechange : On laisse les enfants en pyjamas durant tout le voyage d’avion pour plus de confort pour eux, donc body + pyjama de rechange pour Marin et culotte + pyjama pour Méline.
- 1 petite couverture : style plaid pour bébé car il fait toujours froid dans les avions.
- Thermomètre + 1 ou 2 Doliprane : en suppo en cas où.
- 2 Bavoirs : entre les attentes avant-après + l’avion, ça mange beaucoup ses bêtes là.
- Gigoteuse : pour Marin si long vol pour dormir dans la nacelle.
En plus du sac, je vous conseille vivement un porte-bébé et/ou une poussette compacte style Yoyo, pour vous déchargez les bras dès que possible. La Yoyo passe en bagage cabine sans supplément, idéal pour ne pas perdre de temps à la récupérer sur le tapis des objets spéciaux, et éviter de porter bébé trop longtemps dans les bras durant la longue attente de la récupération des valises.
Et bien voilà, les affaires des enfants sont faites, on embarque maintenant, place à l’aventure ! Vous suivez toujours ?? 😜
Si vous avez un vol long et un enfant entre 0 et 9mois/9kg environ (selon critères de chaque compagnie), vous pouvez appeler la compagnie préalablement pour réserver un petit lit à suspendre sur le mur , une nacelle pour que l’enfant dorme autre part que dans vos bras. Pensez à bien réserver, ce n’est pas en quantité illimitée ce genre de place dans l’avion, et en plus vous aurez une place à l’avant des rangées donc plus de places pour vos jambes. Ne me remerciez pas, c’est cadeau 😇
Si vous avez un vol court et un enfant de moins de 2 ans, vous allez devoir le faire patienter dans 20cm2 sans trop pleurer pendant plusieurs heures… Dit comme ça, je sens déjà la montée de sueurs vous envahir.. No panique, on en parle tout de suite 😉
Pour éviter les maux d’oreilles (responsable de la majorité des pleurs des bébés en avion) il faut faire déglutir l’enfant sur toute la durée du décollage jusqu’à stabilisation de l’appareil en altitude (en gros à la disparition du signal ceinture au dessus de votre tête qui vous signifie que vous pouvez vous lever) ET toute la durée de l’atterrissage, dès que l’appareil amorce la descente jusqu’à ce qu’il touche le sol. Pour ce faire, vous avez droit d’user toutes les astuces possibles telle qu’une tétine, un biberon d’eau, de son jus préféré, de lait, de votre sein, grignoter un gâteau (healthy ou non, c’est la guerre on prend ce qu’on peut 😂) du moment que votre enfant mâche et déglutisse tout du long. Rien qu’en faisant cela, vous évitez 80% des pleurs de votre enfant. Personnellement, on calcule et décale au besoin les heures de biberon pour que ça tombe bien au décollage et a l’atterrissage (en d’autres termes on les affame avant et pendant pour qu’ils mangent quand il faut, mais promis aucun enfant n’est maltraité durant les vols)
C’est bien joli tout ça mais le décollage et l’atterrissage ça occupe pas 3h de vol, c’est donc le moment de jouer avec les nouveaux jouets prévus, de chanter vos meilleures chansons, de trouver le nuage au hublot le plus beau de la terre, d’être patient et de ramasser 800 fois le jouet qu’il jettera par terre, de trouver des regards compatissants autour de vous qui vous rassurent sur le fait que vous ne dérangez pas, de lâcher-prise si votre enfant a envie de se balader dans les couloirs et de le laisser explorer, d’admettre que les toilettes de l’avion ont vraiment une superbe déco (si si je vous assure, les enfants les trouve tellement formidables que vous les visiterez 10 fois même si personne a envie de faire pipi!), de vous relayez dans le couple pour les balades dans les bras à travers l’avion et au besoin quand c’est vraiment trop chaud, ne pas hésiter à demander de l’aide aux hôtesses qui se font une joie d’apporter leur soutien. Et tout cela, c’est dans le pire des cas que votre enfant ne dorme pas, mais cela aussi est plutôt rare, le fort bruit constant des moteurs des avions (selon où vous êtes placé dans l’avion) a un pouvoir apaisant et berçant sur les enfants qui feront facilement la sieste, dans ces cas là, profitez en pour dormir aussi.
Vivez au rythme de votre enfant. lâcher-prise, je ne vous le répéterai jamais assez, sur toute la durée du transfert entre votre maison à vous et l’endroit où vous allez, il va se passer de très longues heures, où parfois vous-même adulte en aurait marre, alors acceptez que ce soit aussi long, voir plus pour vos bébés en manque de repères, acceptez qu’ils ne soient pas « parfaits » durant ce long moment, usez d’astuces, et restez zen, ce sont les vacances ! ⛱️ Et sachez une chose, plus vous les emmenez tôt en voyage, plus c’est simple. Méline va avoir 4 ans et elle est complètement autonome à l’aéroport et dans les avions. Ma grande stressée de la vie est sereine en voyage parce qu’elle connaît cela depuis toujours. Elle passe la douane seule, elle sait ce qu’elle doit enlever de ses poches pour les mettre dans les bacs, elle s’endort facilement dans l’avion, elle y est très facile. Justement parce qu’il faut oser, plus c’est tôt, plus c’est inné chez eux et moins ils sont difficiles dans les transferts ✈️
N’hésitez pas à poser vos questions en commentaire,
A bientôt pour de nouvelles aventures,
Manon 😘
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